Qu'ils se fassent doux, qu'ils se fassent tendres
Mais surtout sans attendre
Lève cette pudeur qui retient tes élans
Fais vite, car je te laisse le choix.
Je me soumets à tes baisers qui sur mon cœur cheminent
A tes mains sur ma taille qui de pressions assassines
Révèlent un feu je ne connaissais pas.
Aimes-tu ce parfum ? Je ne le porte que pour toi
Pour que sur ta bouche parcourant ma peau
Il enivre tes sens du plus beau des fléaux.
Amoureux transi, tant de fois éconduit
Toi qui laisses sur mon corps l'ombre de la passion
Seras-tu capable de pardonner à cette femme
Qui ne saurait se voir condamnée
Que pour s'être éprise de ton charme ?
Tu joues avec moi, pauvre marionnettiste
Tirant les ficelles de mon âme
Et si mon cœur et mon corps te réclament
C'est dans la douleur que mon esprit te résiste.
Un jour peut-être, je te dirai oui
Dans un moment d'ivresse, dans un moment de folie
Si à cette heure nous nous retrouvons encore
Dis-moi maintenant, que ferons-nous alors ?...
